"Call of Duty Black Ops 6", le nouvel opus qui apporte enfin une vraie campagne solo
1991, l'Irak envahit le Koweït. Le gouvernement américain lance l'opération "Tempête du désert". L'histoire telle que nous la connaissons s'arrête ici. Bienvenue dans la fiction. Dans le nouvel opus "Black Ops 62", les joueurs incarnent des agents de la CIA en mission d’exfiltration à la frontière. Évidemment, l’opération ne se déroule pas comme prévu et se termine même avec tous les collègues de l’agence aux trousses. Une machination orchestrée par le Panthéon, organisation paramilitaire qui vise à discréditer la CIA pour en prendre le contrôle.
D’abord on parle… ensuite on tire
Condamnés à opérer dans l’ombre, l'agent et son équipe sont plongés dans une série de missions qui passent d’abord par du renseignement et de l’infiltration. Que ce soit lors d’un meeting du jeune gouverneur Bill Clinton ou dans un casino, à tenter d’atteindre la salle des grands joueurs, "Black Ops 6" pousse à réfléchir avant de dégainer.
Le quartier général a lui aussi été repensé, et il faudra activer sa matière grise pour en percer les nombreux secrets. Fini les couloirs scriptés, et les ennemis en file indienne. "Black Ops 6" introduit un rythme moins frénétique, avec différents choix pour mener à bien chaque mission.
Par exemple, le joueur peut décider de poser une charge de C4 sur un hélicoptère ou opter pour une option plus subtile, en sabotant son carburant. On peut aussi convaincre une femme trompée de nous mener à son mari, ou trouver un autre convive, lui aussi en lien avec la cible.
Cette liberté de choix apporte un vent de fraîcheur et une rejouabilité rare pour un mode campagne. D’autant que toutes ces interactions proposent des réponses à choix multiples qui font appel à la mémoire. Que les fidèles se rassurent, la surenchère de détonations attend toujours les joueurs en fin de chapitre. "Black Ops 6" reste dans la catégorie "grand spectacle", à travers des moments épiques qui rappellent que nous sommes bel et bien dans un blockbuster made in USA.
Des nouveautés, mais pas trop
"Black Ops 6" introduit également un système de déplacement omnidirectionnel, permettant au joueur de courir dans tous les sens, sans perte de vitesse. Même chose pour les glissades ou la capacité de se projeter au sol après un sprint. Cette innovation, bienvenue, renforce l’impression d’être au cœur d’un film d’action, et apporte un dynamisme nouveau aux parties multijoueurs.
Malgré ses qualités, ce nouveau Call of Duty se destine encore et toujours à celles et ceux qui apprécient le mode multijoueur ou la coopération du mode zombies. Pour les amateurs d’action solo, emballée en 6h à 7h, on regrettera que cette campagne ne soit pas vendue séparément.
Stéphane Laurenceau/sf
"Call Of Duty Black Ops6", produit par Activision, développé par Treyarch et Raven Software, disponible sur PS4/PS5, Xbox One/Xbox Series et PC depuis le 25 octobre 2024.