Dans la ville à la fois industrielle et futuriste de Midgar, l'entreprise Shinra Electric Power Company exploite l'énergie vitale de la planète à des fins domestiques, industrielles et militaires. Face à cette extraction intensive, le groupe écoterroriste Avalanche tente de stopper les activités de la multinationale. Le jeune et taciturne Cloud Strife, se présentant comme un mercenaire, décide de les rejoindre.
Ainsi commence l'intrigue de "Final Fantasy VII", jeu vidéo de Squaresoft – aujourd'hui Square Enix – initialement sorti en 1997 sur PlayStation et Windows et produit par Yoshinori Kitase. Ses graphismes plutôt bons pour l'époque, ses personnages attachants, ses musiques épiques ainsi que son message écologique font mouche. Le jeu se vend à des millions d'exemplaires à travers le monde, dont deux millions au Japon uniquement durant les trois jours suivant sa sortie.
Un remake en forme de trilogie
En avril 2020, Square Enix lui donne une seconde jeunesse en sortant "Final Fantasy VII Remake" pour PlayStation 4 et 5 ainsi que Windows. Il s'agit du premier opus d'une série de trois jeux complètement retravaillés à partir de l'original.
Les joueurs et joueuses incarnent toujours Cloud Strife, mais le design des personnages et des décors, les musiques ainsi que la jouabilité bénéficient d'un lifting moderne et réaliste, sous la supervision du producteur original Yoshinori Kitase. Idem pour certains aspects du scénario, qui donnent d'autres perspectives sur l'histoire. Les critiques sont globalement positives.
Un jeu accessible et long
Attendu avec impatience par les fans, le deuxième chapitre de cette trilogie, "Final Fantasy VII Rebirth", est sorti le 29 février 2024 sur PlayStation 5. Il commence là où "Final Fantasy VII Remake" s'est arrêté, mais nul besoin d'y avoir joué au préalable, une cinématique faisant office de rappel complet au début du jeu. Au niveau visuel, "le jeu est magnifique, avec des vidéos de la qualité d'un film d'animation", s'enthousiaste le journaliste Laurent Dormond dans l'émission Super Flux du 1er mars.
Si "Final Fantasy VII Remake" proposait une progression plutôt linéaire, "Final Fantasy VII Rebirth" laisse les joueurs et joueuses libres de découvrir et d'explorer le monde à leur guise. De nombreuses quêtes annexes sont aussi disponibles. Au niveau des combats, deux systèmes sont proposés: un mode centré autour de la stratégie, où les personnages se défendent tout seuls en fonction des décisions des joueurs et joueuses, et un mode de combat en temps réel, centré à la fois sur l'action et la stratégie. De plus, les armes des personnages sont personnalisables en fonction des besoins des batailles.
Des personnages attachants
Parallèlement au scénario principal, beaucoup de mini-jeux et d'endroits surprises attendent les joueurs et joueuses, comme le parc d'attractions géant Gold Saucer, que les fans seront ravis de retrouver. "Mais il faut du temps, car le jeu est très long", précise Laurent Dormond. En effet, selon le site Jeuxvideo.com, terminer "Final Fantasy VII Rebirth" prend entre une quarantaine et une centaine d'heures, en fonction du nombre de quêtes annexes que l'on souhaite compléter.
Enfin, le scénario continue de peaufiner l'histoire des compagnons de Cloud Strife, tous plus charismatiques et attachants les uns que les autres. Les fans comme le grand public seront ravis d'en (ré)apprendre plus sur Barrett, le chef d'Avalanche, l'amie d'enfance de Cloud Tifa Lockhart, la douce Aeris ou encore sur le mystérieux Vincent Valentine. Quant au méchant et flamboyant Sephiroth, il attend toujours les joueurs et joueuses de pied ferme.
Sujet radio: Laurent Dormond
Adaptation web: Myriam Semaani
"Final Fantasy VII Rebirth", PEGI 16, disponible depuis le 29 février 2024 sur PlayStation 5.