Diplômé de philosophie et d’histoire des religions, Matthieu Mégevand, 36 ans, dirige les Éditions Labor & Fides. "La Bonne vie" est son cinquième ouvrage après "Jardin secret" (2007), "Les Deux Aveugles de Jéricho" (2011; Prix Société littéraire Genève), "Ce qu’il reste des mots" (2013) et "Les lueurs" (2016).
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"La Bonne vie" raconte le destin fulgurant de l'écrivain Roger Gilbert-Lecomte (1907-1943), mort à 36 ans, épuisé par les drogues et brûlé par sa quête de l'Absolu. Au même titre que l'opium, l'alcool ou la roulette russe, la littérature était le medium extrême pour parvenir à l'au-delà de la vie, une sorte de mystique sans Dieu, de "vie éternelle par refus de vouloir durer". Gilbert-Lecomte avait fait sienne cette phrase de Rimbaud: "Nous ne sommes pas au monde".
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Matthieu Mégevand recevra son prix mardi, à la Fondation Bodmer, à Cologny (GE). Le Prix Pittard de l'Andelyn est attribué depuis 1992 à des auteurs genevois. Il récompense le travail d'une vie ou une nouvelle oeuvre et est doté de 7'000 francs.
ats/mh