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Zainab Fasiki, dessinatrice féministe qui combat le machisme

Elle s'appelle Zainab Fasiki et grâce à son personnage de BD, elle est devenue une véritable icône [zainab_fasiki]
Si la photo est bonne - La dessinatrice Zainab Fasiki combat le machisme à coups de crayon / Si la photo est bonne / 2 min. / le 28 mai 2019
L'artiste féministe Zainab Fasiki est devenue une véritable icône grâce à son personnage de BD. Sur Instagram, elle dénonce le harcèlement quotidien que vivent les femmes marocaines.

Zainab Fasiki est devenue une super héroïne féminine et féministe dont le corps nu est devenu le symbole de la libération sexuelle dans le monde arabe. L'artiste marocaine brise les tabous qui entourent les corps des femmes. 

Comme dans cette image qui montre une géante verte aux cheveux courts, appuyée sur un HLM de Casablanca, la main gauche au dessus des yeux. Elle fixe l'horizon, totalement nue, et rêve de voyages et d'émancipation.

Je dessine des femmes nues et ça fait bouger des choses, parce que le but de mes dessins c'est d'arrêter de sexualiser le corps des femmes et de le voir hors d'un contexte sexuel."

Zainab Fasiki, interview pour TV 5

Un personnage féminin au centre d'une saga inspirée par le propre vécu de son auteure, dont le succès a fait une personnalité médiatique très suivie sur les réseaux sociaux.

Briser les tabous

Sur son site internet, l'illustratrice poste chaque jour des dessins et des articles consacrés à la discrimination et aux violences faites aux femmes dans les pays arabes. Un militantisme qui lui vaut quotidiennement sur la toile des menaces de meurtre et de viol, qu'elle a décidé de combattre en créant un collectif d'artistes femmes "Women Power".

J'ai créé le collectif "Women Power" parce que c'est un féminisme qui défend les femmes artistes, débutantes ou expertes. Il sensibilise les femmes à être unies dans le but d'arrêter la culture du viol.

Zainab Fasiki, dessinatrice

La violence combattue à coups de crayon et le pouvoir amplificateur des réseaux sociaux, deux armes redoutables pour Zainab Fasiki et ses héroïnes. Nues mais invulnérables.

Sophie Iselin/mcc

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