Quelque 650 élèves du secondaire II, c'est-à-dire des gymnasiens, des élèves des écoles professionnelles ou de culture générale ont choisi le roman de Matthieu Mégévand.
"La Bonne vie" raconte le destin fulgurant d'un poète, Roger Gilbert-Lecomte (1907-1943), mort à 36 ans épuisé par les drogues et brûlé par sa quête de l'Absolu. Au même titre que l'opium, l'alcool ou la roulette russe, la littérature était le medium extrême pour parvenir à l'au-delà de la vie, une sorte de mystique sans Dieu, de "vie éternelle par refus de vouloir durer". Edité chez Flammarion, ce roman constitue le premier tome d'une trilogie consacrée à la création artistique et à la destruction intime.
>> A lire : Matthieu Mégevand raconte le grand huit émotionnel d'un poète oublié
Diplômé de philosophie et d’histoire des religions, Matthieu Mégevand, 36 ans, dirige les Éditions Labor & Fides. "La Bonne vie" est son cinquième ouvrage après "Jardin secret" (2007), "Les Deux Aveugles de Jéricho" (2011; Prix Société littéraire Genève), "Ce qu’il reste des mots" (2013) et "Les lueurs" (2016).
olhor/sl