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La réouverture des librairies ne va pas provoquer d'afflux de nouveautés

Les librairies indépendantes se démènent pour répondre à la demande de leur clientèle.
La réouverture des librairies ne va pas provoquer d'afflux de nouveautés / Le Journal horaire / 1 min. / le 11 mai 2020
La nouvelle phase de déconfinement du 11 mai concerne aussi le monde de l'édition. Ces deux derniers mois, presque toutes les nouvelles parutions de livres ont été bloquées. L'ouverture des librairies ne va toutefois pas engendrer une foule de nouveautés.

Bon an mal an, environ 2000 nouveaux titres francophones sortent chaque semaine. Alors, après deux mois de fermeture des librairies, faut-il s'attendre à un raz-de-marée de nouveautés?

Les libraires et diffuseurs se montrent plutôt sereins car les éditeurs qui produisent les livres ont fait barrage en amont. Interrogé par la RTS, Jean-Baptiste Dufour, directeur de diffusion chez Servidis, explique: "Les éditeurs en France et en Suisse ont bien retravaillé leurs programmes de sorties de nouveautés. Ca ne va donc être qu'un demi-tsunami à venir. On aura moins de livres à vendre et on a canalisé sur des ventes moyennes ou des grandes ventes afin que les libraires ne soient pas écrasés par les nouveautés."

D'après l'hebdomadaire Livres Hebdo, 5000 nouveautés ont été reportées ou annulées, pour cette rentrée littéraire très particulière.

Mettre en avant des livres parus avant le confinement

La première nouveauté qui pourrait éventuellement déclencher des achats massifs serait le nouveau roman de Joël Dicker, "L’Enigme de la chambre 622", qui ne sera toutefois disponible en Suisse que le 19 mai. Les huit premiers jours du déconfinement, les libraires pourront donc mettre en avant les livres parus en mars.

Patronne de la Librairie du Baobab à Martigny, Yasmina Giaquinto raconte: "J'ai eu le temps de beaucoup lire durant ce confinement. Et j'ai découvert de petites pépites parues durant le premier trimestre 2020. J'ai envie de les mettre en avant car ces livres n'ont pas eu le temps de rencontrer leurs lecteurs".

Sylvie Lambelet/olhor

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