Plusieurs études ont montré que le coronavirus, les mesures sanitaires et les semi-confinements ont un impact majeur sur le moral des Suisses. A l’isolement s’ajoutent la fatigue, la dépression et l'anxiété. Il ne s'agit plus d'une crise passagère, mais d'un fardeau au quotidien.
Se faire du bien
Pour le philosophe et écrivain français Fabrice Midal, auteur de plusieurs best-sellers dans le domaine du développement personnel et de "Comment rester serein quand tout s'effondre" (Ed. Flammarion), il est important dans un tel contexte de pas chercher à tout contrôler.
C'est simple, il faut se foutre la paix.
Fabrice Midal explique que "si on se dit 'il faut que je réussisse le confinement, il faut que je n'aie pas peur, il faut que je n'aie pas ça', cela nous bloque". La période doit inciter chacun à s’interroger sur ce qui peut lui faire du bien. Trouver ce qui nous aide à être le plus vivant et le plus juste dans cette situation-là. "Inventer autrement notre vie qu’on ne pouvait le faire avant", rajoute-t-il.
Méditer
Comment inventer sa vie autrement? En se créant ses propres rituels ou moments pour soi, pour plus de sérénité. Pour Fabrice Midal, c’est ainsi la méditation, qu’il pratique et enseigne depuis longtemps.
Pour les personnes en souffrance, le psychiatre Vasileios Chytas confirme l’importance de ces pratiques, qui se situent en dehors du champ médical. La méditation, la pleine conscience, l'auto-hypnose ou la relaxation pourraient être utiles. "C'est important de chercher des sources de plaisir dans le quotidien, ou de privilégier les activités même solitaires mais satisfaisantes comme lire un livre ou écouter de la musique", explique-t-il.
Le lâcher-prise, une clef pour moins souffrir de la crise.
Sujet TV: Julie Evard/Mathieu Lombard
Adaptation web: Miruna Coca-Cozma