Cormac McCarthy, un temps décrit comme "le meilleur écrivain américain à ne pas être célèbre", a rencontré le succès sur le tard, en partie grâce à Hollywood qui s'est emparé de ses sombres et cruelles histoires de "Far West".
Ce sera d'abord "De si jolis chevaux", porté à l'écran en 2000 avec Matt Damon, puis "Non, ce pays n'est pas pour le vieil homme" ("No Country for old men"), des frères Coen, qui décroche quatre Oscars en 2008.
L'année précédente, Cormac McCarthy obtient son bâton de maréchal avec le prestigieux prix Pulitzer accordé à "La route" (2006), récit d'une errance d'un père et d'un fils dans un pays ravagé par un cataclysme d'origine inconnue.
Ecrivain exigeant et intègre
La "papesse" américaine du petit écran Oprah Winfrey sélectionne ce livre parmi les plus importants de l'année et l'oeuvre est rapidement adaptée au grand écran.
Reclus et détaché des contraintes matérielles - il a longtemps vécu dans des motels miteux -, Cormac McCarthy n'a accordé qu'une poignée d'entretiens dans sa vie.
Auteur de douze romans, Cormac McCarthy était un écrivain exigeant et intègre. Ses descriptions crues des déviances humaines lui ont rapidement valu un cercle d'admirateurs fidèle mais restreint.
afp/asch