Elena Ferrante a publié huit romans, dont une suite napolitaine en quatre tomes: "L'amie prodigieuse". Et malgré l'emballement spectaculaire que cette saga a provoqué dans les médias et sur les réseaux sociaux, son auteure préfère garder l'anonymat.
Mystère levé?
Pourtant, ce dimanche, un journaliste italien publiait une enquête censée mettre un nom sur cet incroyable succès littéraire. Après avoir minutieusement analysé les revenus de sa maison d'édition, il en a déduit que cette star de la littérature ne serait autre qu'Anita Raja, la traductrice des éditions qui publient Ferrante.
Une atteinte à la vie privée
"Et alors?" s'exclament les admirateurs de l'oeuvre qui soulignent leur profond désintérêt quant à l'identité réelle de cette mystérieuse plume. Certains dénoncent même une atteinte à la vie privée. Et ce ne n'est pas un prix Nobel qui devrait décider l'auteure à lever le voile sur son identité puisqu'aucune loi ne force les lauréats à accepter la prestigieuse distinction. On se souvient à ce propos du refus de Jean-Paul Sartre en 1964. Et quand bien même, il est possible de ne pas assister à la cérémonie ou alors de se faire remplacer.
Sophine Iselin/aq