Depuis sa première publication sous forme de série en 1929, le voyage en Union soviétique est le seul opus des Aventures de Tintin à ne jamais avoir eu les honneurs de la couleur, contrairement aux neuf tomes suivants, qui étaient eux aussi parus initialement en noir et blanc.
La décision de l'éditeur Casterman de publier aujourd'hui une version colorisée de l'oeuvre fondatrice d'Hergé, 33 ans après sa mort, a suscité une polémique, certains avançant que le dessinateur, de son vrai nom Georges Remi, l'aurait fait lui-même s'il l'avait souhaité.
Pour autant, les couleurs sombres et élégantes choisies pour l'occasion ont séduit la plupart des fans de Tintin qui ont participé lundi, nombre d'entre eux déguisés, au lancement de la nouvelle édition dans le centre de Bruxelles.
Au micro de la RTS Jean Rime, assistant à l'université de Fribourg et vice-président de l'association Alpart qui regroupe les amis suisses de Tintin, explique de quelle manière cet album "fantôme" a changé le regard de toute une génération sur l'Union Soviétique.
reuters/mre