Livre sensible, comme quasiment tous les romans de Metin Arditi, "L'enfant qui mesurait le monde" (Grasset), raconte l'histoire de Yannis, enfant autiste et génie des mathématiques, dans une île grecque dévastée par la crise.
Une rencontre entre l'enfant, élevé seul par sa mère, gagnant durement sa vie en pêchant à la palangre, et un architecte vieillissant sera l'occasion pour l'écrivain genevois d'origine turque de nous interroger sur notre rapport au monde. Le roman avait été retenu l'an dernier dans la première sélection du Goncourt.
La poétesse et romancière grecque Ersi Sotiropoulos a reçu quant à elle le prix Méditerranée dans la catégorie roman étranger pour "Ce qui reste de la nuit" (Stock), récit de trois jours de la vie du poète Constantin Cavafy dans le Paris de la fin du XIXe siècle.
afp/olhor
Une distinction fondée en 1985
Dans la catégorie essai, le prix a été attribué à André Tubeuf pour "L'Orient derrière soi" (Actes Sud) et Henri Droguet a été primé dans la catégorie poésie pour "Désordre du jour" (Gallimard).
Fondé en 1985 à Perpignan, le prix Méditerranée est organisé par le Centre Méditerranéen de Littérature et ses partenaires (Ville de Perpignan, Conseil départemental des Pyrénées-Orientales, Région Occitanie et la Caisse d'épargne Languedoc-Roussillon).