Vidéos, tweets, produits dérivés et autres actions promotionnelles, c'est avec un marketing bien soigné que le nouvel Astérix entend séduire les lecteurs.
Mais c'est aussi et surtout en donnant une dimension supplémentaire à ce gros balourd d'Obélix, souvent vu comme un faire-valoir d'Astérix. L'aventure en Transitalique consiste en une course de chars organisée par César à Modicia (Monza) pour prouver la supériorité des voies romaines. Et c'est le rouquin glouton qui prend les rênes du bolide.
En plus de la course, on retrouve les ingrédients qui font le succès de la série: des Romains envoyés dans les airs à coups de poings, des personnages savoureux venus de l'Europe entière pour concourir et même des lieux symboliques de la Botte comme une tour penchée ou des maisons sur l'eau entourées de gondoles.
Ce n'est que la troisième fois qu'Astérix se rend en Italie après "Astérix gladiateur" et "Les lauriers de César".
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Un hommage à Uderzo
Selon certains, le choix de la course automobile est avant tout un hommage à l'auteur historique d'Astérix, Albert Uderzo. Aujourd'hui âgé de 90 ans et après le décès du co-créateur René Goscinny en 1977, le dessinateur a laissé la place au duo Jean-Yves Ferri (scénario) et Didier Conrad (dessin), qui en est à son troisième tome.
Mais l'ombre d'Uderzo plane toujours sur Astérix et compagnie et son avis compte. Or, le bédéiste est un amateur de course automobile et notamment de Ferrari.
"L'histoire me touche beaucoup puisqu'en dehors de la BD j'ai eu un autre amour, l'automobile", a d'ailleurs reconnu Uderzo dans une récente interview accordée aux médias français.
Conrad et Ferri ont d'ailleurs rendu un hommage textuel discret à Uderzo dans ce 37e tome: une borne kilométrique indiquant la direction du village d'Oderzo.