Les organisateurs et l'équipe du Théâtre 2.21, qui abrite la manifestation, ont reçu ces derniers jours des messages de militants associatifs, féministes et antiracistes hostiles à cet auteur provocateur, qualifié d'extrême droite par les milieux antifascistes. Dans ce climat, ils ont préféré jeter l'éponge.
"Les conditions n'étaient pas réunies pour bien l'accueillir. On risquait d'être débordés, ce qui aurait mis en péril le déroulement de la manifestation", a expliqué jeudi Isabelle Falconnier, directrice artistique, confirmant une information de plusieurs médias.
"Ce n'est pas une question de censure sur le fond, mais de contexte. Il est le bienvenu au Salon du livre de Genève l'an prochain", ajoute Isabelle Falconnier, qui est aussi présidente dudit salon. "Son travail mérite débat, mais nous souhaitons un dialogue constructif."
Défection collatérale
Par solidarité avec Marsault, un autre auteur, Gislain Gilberti, du même éditeur, a annoncé qu'il ne viendrait pas à Lausanne. Selon les organisateurs, aucun autre écrivain n'aurait renoncé en raison de la polémique.
ats/gax