On l'appelle rap, hip-hop ou musiques urbaines. Ce genre s'est imposé ces dernières années comme le plus populaire. Un statut que confirment les statistiques d'écoute des plateformes de musique en ligne. Sur Spotify par exemple, c'est le rappeur Drake qui a été le plus "streamé" à travers le monde l'an dernier, avec 8,2 milliards de diffusions, suivi par les rappeurs Post Malone et XXXTentacion, selon les données du géant suédois.
"C'est le genre le plus accessible, le plus facile à faire dans la musique", raconte dans le 19h30 le rappeur Lujipeka, membre du collectif de hip-hop français Columbine, en concert samedi soir au Beat Festival. "On a juste besoin d'un micro. Et pas besoin d'apprendre un instrument. Tout le monde peut rapper. Et du coup, je pense que c'est cette accessibilité qui a donné ce statut de musique de la jeunesse au rap."
En Suisse romande également, le hip-hop a conquis les adolescents et les jeunes adultes. A l'Arena samedi, les milliers de spectateurs réunis avaient la plupart entre 15 et 20 ans. Et se sont enflammés pour ce genre musical qui influence aussi bien la chanson que la mode, le cinéma et le langage.