Les rockeurs anglais sont en lien avec l'organisme américain de protection des droits musicaux, BMI, qui a prévenu que tout futur usage d'une oeuvre des Rolling Stones lors de la campagne de Donald Trump violerait son accord de licence avec l'organisation.
"La BMI a informé l'équipe de campagne de Trump au nom des Stones que l'utilisation non autorisée de leurs chansons constituerait une violation de son accord de licence", indique un communiqué de presse publié par le site d'information Deadline, basé à Holywood. L'article de Deadline a été retweeté par le compte Twitter officiel du légendaire groupe de rock.
"Si Donald Trump n'en tient pas compte et persiste, il serait alors poursuivi en justice pour avoir brisé l'embargo et avoir joué de la musique non autorisée.", est-il souligné dans ce communiqué.
Pas une première
Plusieurs artistes se sont opposés à l'utilisation de leur musique par Donald Trump. Le goupe de rock Queen s'était insurgé contre l'utilisation d'une des chansons les plus connues du répertoire rock - "We Are the Champions" - lors d'une apparition sur scène de Donald Trump à la convention républicaine en 2016.
Le groupe avait expliqué sur Twitter que leur tube avait été utilisé "contre leur volonté". Adele, R.E.M, Neil Young... de nombreux artistes ou leurs héritiers ont eux aussi dénoncé l'usage de leurs oeuvres pendant les rassemblements républicains.
ats/mh