"Qui c'est qu'est pas mon copain, c'est le virus (...) si je veux qu'il parte loin ce voyou, alors je me lave les mains et c'est tout. Et qui c'est qui n'aime pas ça, c'est le virus, qui se bouche le nez, qui s'en va, c'est le virus, quand je me lave les mains bien à fond..."
Avec un ton et une musique qui lui sont propres, Henri Dès a souhaité soutenir les élèves et enseignants pour mieux assimiler les nouvelles règles sanitaires. En période de rentrée scolaire, son titre "Le virus" est proposé aux classes de primaire.
Les enfants pour toucher toute la population
Eternuer dans le coude, garder ses distances ou se laver des mains, on est loin de la petite Charlotte, mais la chanson est une aide précieuse dans un défi essentiel: apprendre les bons gestes aux plus jeunes.
Le projet lancé à l'initiative de la pédiatre Nathalie Kuhn a été adopté par de nombreux cantons, conscients que les gestes barrières risquent bien d’intégrer la panoplie de base de l’apprentissage scolaire.
Pour Nathalie Kuhn, "les enfants sont porteurs et moteurs de beaucoup de changements dans la société. Si on passe par l'éducation des enfants, la prévention risque de toucher une plus grande partie de la population".
"Je vais le ratatiner, le virus"
Dans cette ambiance anxiogène, pétrie d’incertitudes, Henri Dès se dit convaincu que le message passe mieux en musique. "La chanson est un vecteur de mémorisation extraordinaire. Si vous arrivez à trouver la mélodie avec un texte dessous, la chanson est mémorisée très rapidement", explique le chanteur préféré des enfants.
Henri Dès souhaite aussi garder un vent d'optimisme face à cette pandémie. Et comme il le dit dans sa chanson, "je vais le ratatiner, le virus, c'est pas lui qui va gagner le virus. Qu'il aille se faire voir ailleurs, le virus".
Sujet TV: Melchior Oberson
Adaptation web: Frédéric Boillat