Fabio Koch a 22 ans à peine. Comme beaucoup de chanteurs fribourgeois, il a exercé sa voix dans des chœurs, notamment au gymnase. Il avait même participé en son temps à un grand spectacle musical présenté au Puy du Fou en Vendée.
Et puis, Fabio Koch a vécu l’aventure de la Gustav Academy récemment, formation pour les nouveaux talents écourtée pour cause de pandémie de coronavirus. En a toutefois résulté quelques mois plus tard cet EP de pop très actuelle, matinée de sonorités urbaines et électroniques empruntant aussi au jazz sous le patronyme de EFKA.
"J'ai appris beaucoup sur le plan artistique à la Gustav Academy, notamment l'importance de la collaboration et du networking. Si on veut se lancer seul dans le monde de la musique, c'est très difficile voire impossible d'y arriver", précise à la RTS Fabio Koch.
Etudes au British Institute of Modern Music
Pour son album, celui qui admet aimer "avoir une mainmise sur tout le processus de création d'une chanson" a ainsi tout supervisé, collectionnant les casquettes de chanteur, musicien et producteur pour ses six premiers titres solaires où il aborde les thèmes de la croissance, la mort et l’amour. L’EP intitulé "Hotel Cortez", dont le nom est tiré de l’établissement dans la série "American Horror Story", est sorti à la rentrée et intègre justement des collaborations avec d'autres artistes, dont Lakna et Gjon’s Tears.
Quelques semaines plus tard, le Fribourgeois est parti à Londres pour étudier au British Institute of Modern Music. Une université qui a révélé des talents comme George Ezra, Tom Odell ou l’excellent groupe rock Fontaines DC. "Malgré la concurrence, cela va me permettre de sortir de ma zone de confort à titre personnel, de découvrir différentes cultures et d'apprendre sur les plans de la musique et de la production", estime Fabio Koch.
Michel Masserey avec olhor
EFKA, "Hotel Cortez" (Irascible Music).