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"Girlhood, le rap avant tout", huit portraits qui dépassent le hip-hop

La chronique culturelle (vidéo) - La web-série "Girlhood, le rap avant tout"
La chronique culturelle (vidéo) - La web-série "Girlhood, le rap avant tout" / La chronique culturelle (vidéos) / 2 min. / le 3 décembre 2021
La websérie "Girlhood, le rap avant tout" raconte le parcours de huit femmes qui ont choisi le rap pour raconter et chanter leur quotidien, pour mener leur combat et partager leur culture et parfois leur exil. A voir sur le portail d'Arte.tv.

Au fil de quatre épisodes de dix minutes, la websérie "Girlhood, le rap avant tout" livre les portraits croisés de huit jeunes rappeuses qui ont choisi le flow ou le free style pour affirmer leur identité, leur exil parfois et leurs combats.

Le premier d'entre eux est de se faire accepter dans un milieu particulièrement masculin, souvent misogyne. Le deuxième, celui du public à conquérir pour y parvenir. Cette production fait découvrir des artistes connues ou moins connues originaires d’Allemagne, de France, du Maroc et d'Afrique du Sud.

A l'assaut du sexisme en Afrique du Sud

Dee Koala vient d'Afrique du Sud où elle est une étoile montante de la trap, une esthétique du rap avec un rythme lent et des contenus assez lyriques. La jeune rappeuse de vingt-deux ans parle dans ses textes de ses combats pour l'émancipation des femmes en dénonçant les violences sexistes et sexuelles.

La jeune femme mène cette croisade à Khayelitsha, un ghetto réservé au non-blancs de la métropole du Cap. Elle mélange dans sa musique l'anglais et le dialecte local IsiXhosa, pour mieux se faire comprendre des gamins de son quartier et faire évoluer les mentalités sexistes.

Des parcours de vie avant tout

Bien que consacrée à des artistes de la scène "rap", cette série s'adresse aussi à tout public curieux de découvrir avant tout des parcours de vie, des combats. Comme celui de la rappeuse marocaine Khtek qui a rallié une communauté d'artistes issus du mouvement de contestation de février 2011 et qui rappe dans un pays qui ne l'autorise pas. Ou encore Meryl, nouvelle icône du rap français, qui parle de son lien à la Martinique.

A travers "Girlhood, le rap avant tout", l'auditoire comprend que pour ces femmes, faire du rap n'est plus l’affirmation d’un genre musical, mais bien celle d’une identité.

Miruna Coca-Cozma/sb

"Girlhood, le rap avant tout", à voir sur le portail d'Arte.tv

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