Publié

La chanteuse Joni Mitchell suit Neil Young et se retire de Spotify

La chanteuse Joni Mitchell se retire elle aussi de Spotify. [AFP - Samuel Corum]
La chanteuse de country Joni Mitchell se retire elle aussi de Spotify. - [AFP - Samuel Corum]
La chanteuse folk Joni Mitchell a annoncé vendredi qu'elle retirait sa musique de Spotify en raison des "mensonges" liés au Covid-19 divulgués sur la plateforme de streaming, comme Neil Young l'avait fait peu avant.

"J'ai décidé de retirer toute ma musique de Spotify", a écrit sur son site l'interprète de "Big Yellow Taxi", en soutien à la légende du folk rock dans son combat contre le podcast antivax de l'animateur américain populaire et controversé Joe Rogan.

"Des irresponsables répandent des mensonges qui coûtent la vie à des gens. Je suis solidaire de Neil Young et des communautés scientifiques et médicales mondiales sur cette question", a expliqué la Canadienne de 78 ans qui compte 3,7 millions d'abonnés sur la plateforme.

La plateforme suédoise n'a pas réagi.

Neil Young avait confirmé mercredi sa décision spectaculaire de retirer sa musique de Spotify.

>> Le reportage du 19h30 sur le retrait de Spotify de Neil Young :

Le chanteur Neil Young a retiré toute sa musique de Spotify pour dénoncer le podcast antivax de Joe Rogan
Le chanteur Neil Young a retiré toute sa musique de Spotify pour dénoncer le podcast antivax de Joe Rogan / 19h30 / 2 min. / le 28 janvier 2022

Le chanteur américano-canadien compte 2,4 millions d'abonnés et plus de six millions d'auditeurs par mois sur Spotify, leader mondial du streaming musical. Mais le podcast de Joe Rogan, un contenu exclusif de la plateforme, qui accumule des millions d'écoutes, a été numéro 1 sur Spotify en 2021.

"Lieu de désinformation"

"Spotify est devenu un lieu de désinformation potentiellement mortelle sur le Covid. Des mensonges vendus contre de l'argent", avait pointé Neil Young, dont le geste a été applaudi par le patron de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Joe Rogan, dont le contrat signé avec Spotify l'année dernière est estimé à 100 millions de dollars, est accusé d'avoir découragé la vaccination chez les jeunes et d'avoir poussé à l'utilisation d'un traitement non autorisé, l'ivermectine, contre le virus.

ats/afp/lan

Publié