Elvis Presley, monstre sacré du rock, a disparu il y a tout juste 45 ans. En Suisse romande, nombreux sont les fans qui continuent d’honorer sa mémoire. A l'occasion de l'anniversaire de sa mort, le Fan club d'Elvis Presley s'est réuni tout spécialement.
L'occasion pour Christian Zbinden, président romand de l'association, de revenir sur l'émotion ressentie au moment de l'annonce de sa disparition. "C’était une grande tristesse (...). Il y avait une atmosphère assez spéciale. Même ici en Europe, je pense que tous les fans ont ressenti quelque chose. Je pense que quand il vous prend, il vous prend pour la vie", a-t-il témoigné mardi dans le 19h30 de la RTS. Un mémorial pour honorer sa mémoire a même été aménagé par le Fan club.
"Il a cassé tous les codes"
Elvis a grandi à Tupelo, quartier noir et pauvre du Mississippi. Bercé par le blues et le gospel, il déménage à Memphis et enregistre son premier album à l'âge de 19 ans. Le succès est fulgurant. Sa voix et sa gestuelle provocante font de lui une icône du rock. Une figure controversée aussi dans une Amérique puritaine et racialement divisée.
Elvis Presley révolutionne la société américaine et le monde de la musique. "Il a amené du rythme noir américain dans le rock. A mon sens, c'est le premier punk! Il a cassé tous les codes. Quand il arrivait sur scène, il était en costume rose, il commençait à y avoir des scènes sexuelles. Les filles devenaient folles", se remémore le disquaire Jack Davet au micro de la RTS.
Une vie faite d'excès
Des Beatles à Johnny Halliday, d’innombrables artistes revendiquent l’influence du "King", adulé aux quatre coins du globe. Une vie faite de lumière, mais aussi d’excès.
En 1977, l'idole de toute une génération est méconnaissable. Accro aux médicaments et à la malbouffe, il succombe d’une crise cardiaque dans sa maison de Graceland, laissant derrière lui une Amérique en deuil. Depuis ce jour, Memphis est devenu un lieu de pèlerinage pour les fans, venus célébrer chaque année l’éternel enfant terrible du rock.
Sarah Jelassi/hkr