Soixante-neuf concerts, cinq créations, dix afters, six rencontres professionnelles, 500 litres d'hélium et quarante bénévoles: cette édition "gargantuesque" a été "celle de tous les superlatifs", se réjouissent dimanche les organisateurs dans un communiqué.
Le bilan est "plus que positif" pour la mouture 2022 de ce rendez-vous biennal "qui rend justice à l'infinie variété des courants musicaux de la scène suisse", ajoutent-ils.
"Venus des quatre coins de la Suisse, des artistes de tous styles et de tous genres ont convergé à Lausanne pour trois jours et trois nuits de folie sonore", poursuit le communiqué. "Têtes d'affiche reconnues, pépites incontournables, découvertes essentielles, créations originales, pop, jazz, Neue Volksmusik, musiques classiques, contemporaines, electro, hip-hop, urbaines, se sont entremêlées."
Artistes féminines et labels suisses représentés
Les artistes féminines étaient présentes en force. Tout comme les labels helvétiques qui ont été pour la première fois réunis dans un grand marché organisé sur l'esplanade de Montbenon "afin de braquer un coup de projecteur mérité sur ces pivots de la diversité sonore du pays".
C'est d'ailleurs sur l'esplanade que se trouvait cette année le coeur de la manifestation, qui a dû délaisser la place Centrale en raison de travaux sur le Grand-Pont.
A Montbenon se trouvaient la scène principale, la salle voisine de Paderewski et celle de Couleur 3, la chaîne radio de la RTS qui fête cette année ses 40 ans - et la radio ses 100 ans. Pas moins de vingt-quatre heures de concert ont été captées pour des diffusions en direct ou en différé sur les chaînes de La Première, Couleur 3, Option Musique, Espace 2, SRF 1, Virus, Rete 3 et Radio Rumantsch.
Des échanges entre professionnels
"Label Suisse a également été l'occasion de coaliser des professionnels de la scène musicale venus de toutes les régions linguistiques de Suisse", indique encore le communiqué.
Ils ont échangé ensemble autour de thèmes touchant directement leur secteur comme l'export à l'international, la santé au travail ou encore la violence et le harcèlement sexuel.
Le festival avait attiré 90'000 personnes en 2018. Il s'agissait de la dernière édition avant la pandémie de coronavirus.
ats/iar