Pour la première fois, le festival n'accepte pas les paiements en espèces dans l'enceinte de la manifestation. "Plusieurs raisons nous ont poussés à renoncer aux paiements en espèces, comme l'amélioration de la sécurité des stands qui drainent de grosses sommes ou encore le peu d'erreurs possibles lors d'achats", a expliqué à Keystone-ATS Michael Drieberg, le patron de Live Music Production en charge du festival sédunois. L'aspect hygiénique a aussi pesé dans la balance.
Pour celles et ceux qui ne disposent pas ou ne souhaitent pas utiliser de cartes bancaires ou Twint, des cartes prépayées sont en vente à l'entrée du festival.
Bilan demandé
Cette année, Sion sous les étoiles rejoint aussi tous les festivals qui sont passés à la vaisselle réutilisable. Un changement imposé par le canton, glisse Michael Drieberg, et qui a des conséquences pour toute la chaîne, notamment en termes d'investissement de départ et de logistique.
Celui-ci appelle donc les autorités à réaliser un "véritable bilan écologique de cette mesure" en tenant compte des filières de production de cette vaisselle, de son nettoyage et de son stockage entre les éditions. "Une telle analyse me paraît essentielle", estime le responsable.
Au programme
Mercredi soir, Nik West, la bassiste funk du regretté Prince, a ouvert les feux de la 8e édition de Sion sous les étoiles. L'an dernier, le festival avait attiré 53'800 personnes. Si toutes les soirées n'affichent pas complet, cela n'inquiète pas le directeur du festival: "On a de toute façon déjà battu le record de l'an passé, donc on n'est pas inquiets sur les scores. On est déjà à 57'000 billets vendus", précise Michael Drieberg à la RTS.
Ce jeudi soir, Mika, Soprano et Louis Bertignac vont assurer le spectacle, ainsi que Wintershome, groupe folk-pop de Zermatt. Au menu des soirées de vendredi à dimanche figurent M, Florent Pagny, Gims & Dadju, Hatik, Umberto Tozzi ou encore Yann Lambiel.
Propos recueillis par Romain Carrupt
Adaptation web: ld avec ats