C'est sur les bancs d'un collège de Clermont-Ferrand, sa ville natale, que Jules Garnier a trouvé son nom d'artiste. En cours d'anglais, il doit se choisir un prénom anglo-saxon. Ce sera Douglas qui se transformera par la suite en The Doug.
La musique entre rapidement dans sa vie: du rap avec les copains. En parallèle, Jules écrit et joue de la guitare en autodidacte jusqu'à ce que sa mère l'inscrive lui et son frère à des cours. Du rap, des chansons à textes et de la guitare, l'originalité musicale est là et elle plaît immédiatement.
Inclassable
Il y a des échos de Bashung et de Bertrand Cantat dans sa voix. Lui cite au rayon des influences Gorillaz, Lomepal, Bon Iver, la musique électronique, Brel, Barbara, Brassens.
Les influences littéraires ne sont pas en reste. Jules Garnier évoque Sartre, mais surtout Camus et le théâtre du XXe siècle. Il y a d'ailleurs l'aplomb d'une écriture dense et mature, à 22 ans seulement, notamment quand The Doug parle de son quartier de HLM ou des problèmes de sa génération.
Avec une oeuvre déjà signée chez le label Universal et Def Jam, label historique du hip-hop, la suite s'annonce brillante pour The Doug. Un album est d'ailleurs en préparation et devrait bientôt sortir.
Sujet radio: Yves Zahno
Adaptation web: sc
The Doug en concert, Francomanias de Bulle, le 1er septembre 2023. Le festival se poursuit jusqu'au 2 septembre 2023.