Pour ses 20 ans, le Village du monde a mis les petits plats dans les grands. Mais la recette reste la même: faire voyager les festivalières et festivaliers en leur faisant découvrir une culture différente à chaque fois.
Cette année, on s'arrête aux Balkans. Les voyageurs de passage découvrent notamment un pont de 66 mètres de long et 4,5 mètres de haut qui a été construit pour "survoler" le Village.
La forme d'accordéon de l'ouvrage et ses teintes de rose - en hommage aux célèbres roses bulgares - sont autant de clins d'oeil à la péninsule des Balkans.
Pour le patron de Paléo, c'est aussi "un magnifique symbole de la réunion entre des communautés qui parfois sont en conflit, mais savent se reparler". Un lieu de partage et de convivialité, en somme, l'ADN même du festival nyonnais.
>> Voir aussi : Le suivi en direct de la 47e édition du Paléo Festival
Plus "d'intimité"
En vingt éditions, le Village du monde est devenu "un lieu à part" au sein de l'événement, estime Amaryllis Blanchard, responsable des nouveaux projets. "Certaines personnes nous disent qu'elles s'y retrouvent davantage qu'autour des grandes scènes, qu'elles préfèrent cette intimité", raconte-t-elle.
C'est Daniel Rossellat, patron et fondateur de Paléo, qui a décidé de créer ce Village du monde. Il en a eu l'idée en fréquentant le bar Mondial durant Expo.02 à Yverdon, qui visait lui aussi à faire découvrir un pays ou une région.
Le premier Village du monde à Paléo, dédié à l'Afrique, a été inauguré en 2003. Il est ensuite revenu chaque année, sauf lors des deux éditions annulées en 2020 et 2021 à cause du Covid.
Amaryllis Blanchard relève que les organisateurs savent déjà depuis mars qu'elle sera la région hôte en 2025. Son nom sera dévoilé dimanche.
Sujet TV: Fanny Moille
Adaptation web: doe avec ats