"Il faut arrêter de penser qu'on n'est pas aimé. C'est juste qu'on a fait comme on a toujours fait, c'est-à-dire du semi-professionnel, du pour-le-mieux, du consensuel", a tonné Jean-Marc Richard, au lendemain de la défaite de la chanteuse Rykka, qui représentait la Suisse à l'Eurovision.
"On n'a pas encore pris le train en marche, qu'a pris un certain nombre de nos voisins de la vieille Europe", a déploré l'animateur.
A l'Eurovision, "il y a le meilleur" tant au niveau de la chanson que du spectacle, a-t-il prévenu, en assurant que l'événement "n'est plus ringard".
Tout le monde est d'accord pour dire que l'Eurovision est devenue une plate-forme exceptionnelle
Une télévision ne peut donc plus assumer seule ce type de projet, selon lui. Il faudrait que des professionnels "créatifs dans la manière de chanter, de s'habiller, etc" montent dans le train.
Dans les autres pays, on ne fait pas que choisir une chanson et un artiste, mais on arrange et on produit "un show total", a-t-il martelé, en ajoutant que des thématiques autres que l'amour sont désormais abordées dans les chansons, comme la violence domestique ou la migration.
"Il faut aller chercher des producteurs qui sachent produire pour l'Eurovision", a-t-il conclu.
>> Lire : La Suisse, représentée par Rykka, a été éliminée en demi-finale de l'Eurovision
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