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Led Zeppelin au tribunal pour plagiat

Robert Plant et Jimmy Page en 1976. [Starmavale/Swan Song/Kobal Collection]
Led Zeppelin: plagiat forever? / Vertigo / 5 min. / le 14 juin 2016
Ce mardi Robert Plant et Jimmy Page comparaissent au tribunal pour plagiat. Les héritiers du groupe Spirit les accusent d'avoir volé le début du tube planétaire “Stairway To Heaven” sur le titre "Taurus". Les explications de Mathieu Chevrier dans Vertigo.

Après deux ans de procédure judiciaire, Robert Plant et Jimmy Page doivent faire face aux accusations de plagiat pesant sur le tube légendaire "Stairway To Heaven". Les héritiers de Spirit, petit groupe des années 60-70, affirment que le morceau serait "une copie" de "Taurus", un titre sorti trois ans avant Stairway To Heaven. Led Zeppelin répond : “ces deux morceaux utilisent des combinaisons qui sont là depuis des centaines d’années”.

Ce morceau a engrangé des centaines de millions de dollars, et les ayants droits pourraient toucher un pactol. Les enjeux sont énormes.

Une étrange "ressemblance" qui se répète

Il semblerait que dans le milieu musical on dit: “Led Zep n’a pas de première partie de concert, car ils ont déjà tout "pompé" sur leurs premières parties potentielles”. C'est le cas d'un autre tube "Babe I’m Gonna Leave You" présent sur leur premier album. Ecrit à l'origine par Anne Bredon, une étudiante californienne, ce morceau est devenu un tube en 1962. Chanson popularisée par Joan Baez, ce n'est qu'en 1990 que la version de Led Zep sera créditée comme une reprise.

Devant le Tribunal de Los Angeles, les ayant-droits du groupe Spirit, ne se sont pas fait prier pour relever le fait que Led Zeppelin s'était toujours joué des droits d’auteurs, sur au moins 16 titres. La plupart des conflits se sont réglés à l’amiable, ce qui pousse la presse spécialisée à dire que le procès pourrait se conclure sur un euro symbolique avec un crédit d’auteur.

On dit toujours que les artistes d’aujourd’hui n’inventent plus rien et ne font que s’inspirer du passé. Mais il se trouve que dans le passé, on s’inspirait pas mal du passé aussi.

Mathieu Chevrier/mcc

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