Entre ballades à la guitare sèche et rock plus énervé, Neil Young a montré à l'auditorium Stravinski qu'il n'avait rien perdu de sa fougue. Après Patti Smith, il a fait la démonstration que "les vieux" avaient encore de l'énergie à revendre.
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Seul sur scène au début d'un des concerts les plus attendus de la 50e édition du festival, le rocker canadien a servi au public, qui remplissait l'auditorium, certains de ses plus grands succès comme "Heart of Gold".
Montée en puissance
Piano, guitare, harmonica, Neil Young a chanté "The Needle and the Damage is Done", prenant petit à petit possession de la salle et du public, chapeau noir sur la tête. Au fil des morceaux, la guitare est passée à l'électrique et le chanteur a été rejoint par son orchestre de "jeunes".
Le contraste des âges a vite fait place à une complicité exceptionnelle, devant un public conquis.
Les morceaux connus, "From Hank to Hendrix", "Alabama", "Love to Burn", "Words", ont encore chauffé l'atmosphère, avec des solos sans fin pour certains titres.
Monsanto dans le collimateur
L'ultime partie du concert a fait place aux dernières chansons de Neil Young, consacrées à la problématique de la terre et contre l'entreprise multinationale Monsanto, spécialisée dans les OGM.
Si le public a repris son souffle durant ces morceaux un peu thématiques, c'était pour mieux se relancer dans un final explosif. Le tout couronné par un "Rockin'in the Free World" qui a déchaîné les plus réticents.
Au rappel, le groupe est revenu pour deux classiques: "Cortez the Killer" et "Cinnamon Girl".
ats/ptur