En trois séances live, le pianiste américain d'origine serbe Ivan Ilić, dévoile quelques secrets de la mécanique intime des "Variations Diabelli" de Ludwig van Betthoven. A sa disposition un piano Bösendorfer, ses dix doigts, son cerveau, son cœur, tous au service de l’analyse et de l’émotion. Pour en partager le sens secret et l’image intérieure d’un Beethoven mystérieux, spirituel, âpre et tendre.
33 Variations Diabelli
Au départ, il y avait une Valse d'Anton Diabelli, ravissante et mince, que le compositeur autrichien voulait soumettre à une cinquantaine de compositeurs pour un recueil unique de Variations.
Entre inspiration et structure, il les titre plus judicieusement "33 Transformations sur une Valse de Diabelli". Mais la simplicité du thème plaît à Beethoven, qui s’y attable, et transmue l’exercice de style en magie alchimique.
Fasciné par cette œuvre folle, Ivan Ilić en est aussi le passeur dans l'émission "Disques en lice", à l’écoute, depuis le clavier, d’une vingtaine de versions discographiques, historiques ou nouvelles, toutes prestigieuses.
Il sera en concert a Berlin le 10 février et le 17 février à Munich.
Jean-Luc Rieder/mcc