![Michel Polnareff, lors de sa prestation au festival des Vieilles Charrues, à Carhaix, en Bretagne, ce 15 juillet 2016. [EPA/HUGO MARIE]](https://img.rts.ch/articles/2016/image/3wc5e6-27788174.image?w=1280&h=720 "Michel Polnareff, lors de sa prestation au festival des Vieilles Charrues, à Carhaix, en Bretagne, ce 15 juillet 2016. [EPA/HUGO MARIE]")
Le chanteur Michel Polnareff attaque son producteur en diffamation
Michel Polnareff poursuit pour diffamation son producteur Gilbert Coullier, qui avait laissé entendre que le chanteur avait mis en scène une maladie pour légitimer l'annulation de deux concerts.
Le chanteur cite à comparaître le producteur le 2 mai devant le tribunal correctionnel de Marseille pour le contenu d'une interview sur Europe 1 le 13 décembre, a déclaré Me Luc Febbraro, confirmant lundi une information de La Provence.
Le chanteur a choisi ces propos "emblématiques" tenus en direct afin de pouvoir poursuivre le producteur. Il dénonce aussi "une campagne de dénigrement orchestrée par Gilbert Coullier" avec des propos "dits, redits et réitérés pendant des semaines", a expliqué l'avocat.
"Manipulation" et "chantage"
Il s'agit d'"une manipulation, d'un chantage qui ne dit pas son nom, pour des raisons financières".
Après avoir enchaîné près de 70 concerts, l'interprète du "Bal des Laze", 72 ans, avait annulé début décembre deux dates à Paris et Nantes, "totalement épuisé" après une sinusite ayant évolué en bronchite. Une embolie pulmonaire avait été diagnostiquée lors de son hospitalisation. Son pronostic vital avait même été engagé pendant 48 heures. L'artiste est sorti de l'hôpital le 16 décembre.
afp/olhor
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Constat d'huissier
Gilbert Coullier, le producteur des concerts de Michel Polnareff depuis 2007, avait notamment fait réaliser le 2 décembre un constat d'huissier décrivant le chanteur accoudé au bar de son palace à l'heure où il devait monter sur scène à Paris, salle Pleyel.
Le chanteur réclame "150'000 euros pour le préjudice moral et la même somme pour le préjudice sur l'image", a précisé Me Febbraro.