Originaire de La Nouvelle-Orléans, Fats Domino, de son vrai nom Antoine Dominique Domino, a inspiré notamment Elvis Presley et les Beatles. Sa mort dans sa ville natale de Louisiane, dans le sud des Etats-Unis, avait été annoncée peu avant par sa fille sur une chaîne de télévision locale.
Il doit son surnom de "Fats" à sa constitution physique ainsi qu'à la chanson "The Fat Man" (1949), son premier succès.
Au panthéon du rock'n'roll
Disparu à l’âge de 89 ans, celui qui avait donné des cours de piano - et quelques tubes - à Elvis Presley fut, dans les années 50-60, l’un des chanteurs les plus populaires des Etats-Unis.
Né le 26 février 1928 à la Nouvelle-Orléans dans une famille de planteurs de canne à sucre, Fats Domino apparaît comme la bonhomie incarnée. Un charisme solaire, une musique roborative, inspirée du boogie woogie, alliés à une maestria au piano sans égal.
Moins révéré aujourd’hui du grand public que d’autres figures rock’n’roll plus sulfureuses, tels Gene Vincent ou Carl Perkins, Fats Domino est pourtant celui qui a offert à cette génération quelques-uns de ses plus grands tubes, de «Blueberry Hill» à «Ain’t That a Shame».
Dans le top ten
Surtout, l’Histoire du genre se souvient qu’avant tout le monde ou presque, en 1949, son enregistrement «The Fat Man» contenait déjà tous les ingrédients de ce qui allait constituer, quelques années plus tard, la révolution du rock’n’roll.
En 1986, Fats Domino avait été classé officiellement parmi les dix plus grands artistes de rock'n'roll avec notamment Elvis Presley, Ray Charles, Chuck Berry, Little Richard, James Brown.
En décembre 1987, il avait reçu un Grammy Award - prestigieuse récompense américaine de la musique - pour l'ensemble de sa carrière.
afp/dk/Nicolas Julliard