Deux mois après la mort du chanteur français, Laura Smet et David Hallyday avaient lancé une première action en justice en début de semaine pour contester le testament américain de leur père au seul profit de sa veuve, Laeticia. Cette procédure devrait durer plusieurs mois.
Affirmant avoir essuyé un refus de la veuve du rocker, Laura Smet a décidé de saisir la justice pour "prendre connaissance du projet d'album posthume afin de pouvoir exercer ses prérogatives d'héritier, pour pouvoir confirmer le respect de l'intégrité artistique de l'entier contenu de cet album dont la presse a annoncé qu'il aurait été récemment terminé", a indiqué samedi un des avocats des aînés, Emmanuel Ravanas.
Avec son frère, Laura Smet a saisi en référé le président du tribunal de grande instance de Nanterre, à l'ouest de Paris, "afin de se voir autorisée à prendre des mesures conservatoires et notamment de se voir communiquer sous 48h le projet d'album".
Le gel des biens immobiliers demandé
Les enfants de Johnny ont également demandé le gel des biens immobiliers du chanteur, soit plusieurs villas de luxe à Los Angeles, Saint-Barthélémy et Marnes-la-Coquette, près de Paris, et la mise sous séquestre de ses droits d'auteur. L'audience est fixée au jeudi 15 mars.
"Principalement préoccupée par la défense de l'oeuvre de son père", Laura Smet affirme cette fois que Laeticia Smet lui a "sèchement opposé une fin de non-recevoir à sa demande de communication amiable, s'inscrivant dans le cadre de relations familiales normales, de ce projet d'album finalisé dont elle ne sait que très peu de choses".
"Johnny Hallyday avait fait écouter avec fierté le 4 octobre dernier les premiers enregistrements bruts de quelques titres de l'album à sa fille Laura", selon les avocats.
Le chanteur, décédé le 6 décembre d'un cancer du poumon, a travaillé une grande partie de l'année 2017 à ce 51e album studio, inachevé mais pour lequel une dizaine de titres ont tout de même été enregistrés.
ats/tmun