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Le directeur de la Haute école de musique de Lausanne écarté

Le site de la Haute école de musique du Conservatoire de Lausanne (HEMU) à Lausanne. [DR]
Le directeur de la Haute école de musique de Lausanne écarté / Le 12h30 / 2 min. / le 8 mars 2018
Hervé Klopfenstein n'exerce désormais plus de responsabilité au sein de la Haute École de Musique Vaud-Valais-Fribourg et Conservatoire de Lausanne (HEMU-CL). A la suite d'un audit, le directeur général est poussé vers la porte.

L'homme avait déjà annoncé qu'il ne solliciterait pas de nouveau mandat à l'issue de son engagement actuel qui s'achève fin 2018. Mais au vu de la crise qui secoue la Haute école et des conclusions de l'audit commandé par le Conseil de fondation, son départ est anticipé.

Un congé "scientifique en vue de préparer des activités futures" lui est accordé, indique jeudi un communiqué des cantons de Vaud, Valais et Fribourg et de la Ville de Lausanne.

Interrogée dans l'émission Forum, la conseillère d'Etat vaudoise Cesla Amarelle précise qu'Hervé Klopfenstein "n'aura plus d'activité immédiate, ni sur le plan opérationnel ni sur le plan stratégique."

La ministre vaudoise souligne que l'intervention des autorités visait essentiellement "à calmer les tensions internes, à apaiser, rassurer les collaborateurs et tenter d'éviter les démissions, voire de rediscuter avec les démissionnaires (…) pour garantir les missions académiques de l'institution."

>> Ecouter l'interview de Cesla Amarelle dans l'émission Forum :

La conseillère d'Etat vaudoise Cesla Amarelle. [Keystone - Jean-Christophe Bott]Keystone - Jean-Christophe Bott
La Haute école de musique de Lausanne appelée à revoir sa gouvernance / Forum / 5 min. / le 8 mars 2018

Directrice provisoire

La direction opérationnelle sera assurée dès le 12 mars et provisoirement par le Conseil des directrices et directeurs. Barbara Vauthey, cheffe du service des affaires universitaires à la Direction de l'Instruction publique, de la culture et des sports du canton de Fribourg, accompagnera ce collège.

Les responsables politiques des principaux bailleurs de fonds disent vouloir ainsi prendre "leurs responsabilités". Ils affirment aussi vouloir "refonder durablement la gouvernance".

ats/olhor

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