Depuis la disparition soudaine du chanteur en avril 2016, ses héritiers - ses frères et soeurs - se sont donc entendus avec les trois plus grandes maisons de disques, Sony, Universal et Warner.
"Ce contrat de distribution" concerne "35 albums de Prince déjà sortis", indique Sony sur son site internet. "Ce contrat prend effet ce jour avec 19 albums sortis entre 1995 et 2010", poursuit la maison de disques, une période où Prince s'était séparé de son label, Warner, et sortait sa musique de manière indépendante.
"Purple Rain" exclu
A partir de 2021, Sony obtiendra aussi les droits de douze autres albums, comme "Controversy", "1999" ou encore "Around the World in a Day". Mais "Purple Rain" album le plus célèbre de la superstar de Minneapolis, est exclu de ce contrat.
Prince était pourtant un ennemi juré de l'industrie musicale et de ses conventions. Au milieu des années 1990, il claqua la porte de Warner avant de se montrer avec le mot "slave" (esclave) écrit sur la joue.
ats/afp/olhor
Réconciliation avec les labels
Sur la fin de sa vie, Prince s'était néanmoins réconciliée avec le label Sony. En février 2017, une autre maison de disques, Universal, avait annoncé avoir acquis les droits sur les oeuvres non publiées par Prince depuis le milieu des années 1990, contrat déclaré nul et non avenu quelques mois plus tard par la justice américaine.