L'Union Européenne de Radio-Télévision (UER) organisant l'Eurovision avait lancé un ultimatum en exigeant un dépôt de garantie de 12 millions d'Euros pour couvrir une éventuelle annulation, faute de quoi la compétition aurait lieu ailleurs.
L'Office public israélien de la Radio et de la Télévision (Kan) et le ministère des Finances n'ont cessé de se quereller ces dernières semaines, s'accusant mutuellement de menacer la tenue de la compétition, considérée comme très importante pour l'image d'Israël.
Victoire face au boycott
Pour l'Etat Hébreu, l'organisation de toute rencontre sportive ou artistique internationale est célébrée comme une victoire face aux appels au boycott, lancés régulièrement par des groupes pro-Palestiniens actifs dans la campagne dite du BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions).
"La crise de l'Eurovision est terminée", a annoncé la radio publique Kan. "L'office public de la Radio et de la Télévision déposera aujourd'hui les 12 millions d'Euros de garantie pour accueillir la compétition".
afp/ld