Avec la multiplication des plateformes de streaming, et leur surenchère des moyens de production, les occasions de se passionner pour une série sont nombreuses, tant l’offre est devenue pléthorique et internationale.
S’il y a des grandes règles de dramaturgie qui, depuis Aristote, n'ont pas tellement évolué et auxquelles une série TV répond aussi, elle se construit spécifiquement sous forme de "cliffhanger" avec des points d’entrée et de sortie pour chaque épisode autour desquels l’intrigue se noue. Pour le reste, François Uzan estime que… 'spoiler alerte'… il n’est pas question de recette, mais plutôt d’alchimie.
"Pour qu'une série soit bonne, il faut que tout un ensemble de choses tout au long de la création de cette série se passe bien". Et selon lui, ça va du pitch de départ jusqu'à la promotion en passant par l'écriture, le casting, les repérages, le tournage et le moment de sa sortie. Chercher à reproduire une formule qui aurait déjà fonctionné reviendrait, d’après lui, à "s’habiller en fonction de la météo de la veille".
Les plateformes comme Netflix, Amazon Prime, HBO Max ou Disney Plus ne lésinent pas à la dépense pour avoir la meilleure production. Malgré tout, François Uzan estime que la réussite d'une série n’est pas une question de moyens. L’essentiel étant qu'il y ait "un patron, le showrunner, soutenu par des producteurs, autour desquels une multitude de cerveaux apportent à la série sa diversité, son singularité et donc, sa qualité".
Davy Bailly-Basin