Sergei Skripal, un ancien agent double russe, et sa fille Yulia s'écroulent dans une rue de Salisbury, dans le sud de l'Angleterre. Ils sont victimes d'un empoisonnement au Novitchok, une des armes chimiques les plus toxiques au monde. Ainsi débute "The Salisbury Poisonings: le poison venu du froid", une mini-série en quatre épisodes produite par la BBC.
Dès lors, chaque heure compte pour les enquêteurs pour éviter que ce poison indétectable se retrouve partout. La responsable de la santé publique du comté, Tracy Daszkiewicz, est mise sous pression pour mettre en place un dispositif afin d'éviter une catastrophe sanitaire à grande échelle.
Un réalisme palpitant
Aimée Papageorgiou, Antoine Bal et Yacine Nemra, tous les trois critiques cinéma à la RTS, s'accordent sur l'effet palpitant de "The Salisbury Poisonings: le poison venu du froid". Une production dans laquelle "on a tous les éléments du film catastrophe, mais avec un dénouement assez familier parce que c'est une histoire réelle", relève notamment Aimée Papageorgiou.
La volonté de réalisme de la série, avec un sens du détail poussé à l'extrême, entraîne les spectatrices et spectateurs dans une course contre la montre fortement psychologique, un effet renforcé par l'expérience de la pandémie de coronavirus qui frappe le monde depuis quinze mois, relèvent les critiques.
Portée par des actrices et acteurs "absolument extraordinaires", selon Yacine Nemra, en particulier Anne-Marie Duff qui campe le rôle de Tracy Daszkiewicz, "The Salisbury Poisonings: le poison venu du froid" ne souffre peut-être que d'un accompagnement musical parfois trop épique pour soutenir l'extrême réalisme de la série.
Sébastien Blanc
"The Salisbury Poisonings: le poison venu du froid", mini-série en quatre épisodes diffusée les 23 et 30 mai 2021 sur RTS Un. A revoir en intégralité jusqu'au 21 juin 2021 sur Play RTS.