Dans le Top 10 des séries Netflix en Suisse figure en ce moment "Sweet Tooth" ("Bec à bonbons"). Derrière ce succès se cachent notamment le réalisateur et scénariste Jim Mickle, qui vient du milieu du cinéma indépendant américain, et Robert Downey Jr., qui fait partie de l’équipe de production exécutive. Le public cible est familial et la série mélange les références issues des genres fantasy, survival et horreur.
Le synopsis de la série, inspiré d’une bande dessinée de Jeff Lemire chez DC Comics, est le suivant: il y a dix ans, une catastrophe a détruit le monde. Suite à ce cataclysme, de mystérieux bébés mi-humains, mi-animaux apparaissent. Ostracisés par les humains "normaux", ils sont appelés "Hybrides" et accusés d’être liés à l’apparition d’un virus ravageur. Vous avez dit pandémie?
L'histoire se concentre sur les personnages de Gus, joué par Christian Convery, un jeune garçon hybride humano-cervidé, et de Jepperd, joué par Nonso Anozie, un joueur de football américain à la retraite solitaire. Ensemble, ils vont explorer ce monde postapocalyptique à la recherche de leurs origines.
>>À regarder, la bande-annonce de la série Netflix "Sweet Tooth":
Narnia rencontre Stephen King
Imaginez l’univers enchanté de Narnia mélangé à l’histoire du "Fléau" de Stephen King, le tout assaisonné avec un soupçon de "La Planète des singes" et une pincée de "The Walking Dead". On obtient alors la recette de cette nouvelle série, postapocalyptique, poétique et familiale à la fois.
En effet, contrairement à d’autres séries du genre comme "The Walking Dead", pas de zombie à l’horizon. En revanche, comme dans la série à succès, un virus est bien présent. Lorsqu'ils sont atteints, les malades… ont le petit doigt qui tremble, éternuent, puis meurent! Autre point commun avec "The Walking Dead", les humains survivants ne font pas de cadeaux à ceux qu'ils croient être contaminés.
Vous l’aurez compris, on ne change pas une recette qui gagne: "Sweet Tooth" exploite sans vergogne les filons du genre postapocalyptique, de "The Walking Dead" à "La Guerre des mondes". Le résultat est une série poétique et divertissante adaptée à un large public.
Antoine Droux/ms