Au début des années 2000 en Australie, Alice Hart, fillette de neuf ans, perd ses parents dans un étrange incendie. Elle est alors hébergée par sa grand-mère June qu’elle ne connaît pas, interprétée par Sigourney Weaver, qui s'occupe d'une ferme horticole qui accueille aussi des femmes en quête d'un refuge.
En grandissant, Alice (Alyla Browne puis Alycia Debnam-Carey) apprend à maîtriser le "langage des fleurs" de l'île-continent et découvre petit à petit que sa famille dissimule de terribles secrets.
Lourds secrets familiaux
L'adaptation du roman à succès de Holly Ringland en forme de tragédie universelle prend à l'écran une dimension souvent très onirique. Malgré sa charge dramatique, la série de sept épisodes d'une heure a pour cadre les paysages d'une Australie enchanteresse. Et l'esthétique des plans est rehaussée par des compositions des Rolling Stones, de Depeche Mode ou Massive Attack.
"Les fleurs sauvages" dévoile au compte-gouttes les lourds secrets familiaux au fil d'une symbolique poétique qui contraste avec le pesant huis clos qu'elle met en scène. Portée par l'interprétation intense, autoritaire et magistrale de l'actrice américaine Sigourney Weaver ("Alien", "Gorilles dans la brume" ou "Avatar"), la mini-série australienne de Sarah Lambert traitant d'abus, d'influence et de maladie sait tenir en haleine le spectateur malgré les nombreux non-dits.
olhor
"Les fleurs sauvages" de Sarah Lambert. Sept épisodes à voir sur Amazon Prime.