"Davos 1917", une série d'espionnage en pleine Première Guerre mondiale
En 1917, au cœur de la Première Guerre mondiale, une infirmière de la Croix-Rouge, Johanna Gabathuler, incarnée par Dominique Devenport, revient du front pour travailler au sanatorium de ses parents dans son village natal de Davos.
Malgré l'apparence tranquille de la station, une clientèle internationale aux intentions parfois douteuses afflue en Suisse, pays neutre par obligation. Dans ce contexte, Johanna Gabathuler tombe sous l'emprise d'une mystérieuse comtesse, qui se révèle être une espionne allemande. Contrainte d'espionner pour cette dernière, l'infirmière se retrouve plongée dans un monde d'intrigues et de danger.
La série "Davos 1917" s'inspire de faits réels. "La Suisse était une île au milieu des parties rivales de ce conflit. Et parce qu'elle était neutre à cette époque, ça a été le terreau des activités d'espionnage de toutes les parties", explique le réalisateur Jan-Eric Mack, jeudi dans le 19h30 de la RTS.
Et le scénariste Adrian Illien d'ajouter: "A cette époque, tous les belligérants avaient un consulat à Davos. Ils se faisaient la guerre sur le terrain, mais à Davos, tous se côtoyaient diplomatiquement. Et c'est vraiment là qu'il se passait quelque chose."
Affronter le froid
Les prises de vue en extérieur ont eu lieu à Davos et en Engadine par des températures allant jusqu'à moins 20 degrés. "Il y a eu plusieurs moments sur ce tournage où le froid devenait presque insupportable. La douleur de la neige sur les mains nues. Et les pieds. Il fallait oublier", raconte l'actrice principale Dominique Devenport, qui a également incarné l'impératrice Sissi dans la série germano-autrichienne éponyme.
Au total, 18 millions de francs ont été investis dans la production de six épisodes, en coproduction avec la télévision allemande ARD. Un budget important était nécessaire pour retranscrire de manière immersive les intrigues d'espionnage à Davos au début du XXe siècle.
Chloé Steulet/vajo