Nebia, qui accueillera aussi de l'opéra, de la musique et de la danse, c'est l'histoire d'une institution culturelle soutenue par le public. Cette histoire commence dans les années 60 avec l'ancien Théâtre Palace, qui comprenait un cinéma sur deux étages.
Nebia, en référence au brouillard du Seeland
Quand arrive le temps des rénovations, la Ville décide de renoncer à cette double affectation et propose un projet pour les arts de la scène. Elle soumet en votation un crédit de 6 millions de francs, accepté par près de deux tiers des votants, le reste étant pris en charge par le canton, des fondations, des entreprises et aussi un financement participatif de la population des deux côtés de la frontière linguistique.
Dès ce jeudi soir, Bienne disposera donc d'une nouvelle scène, Nebia, en référence au brouillard du Seeland, avec un b de moins. Un Nebia aux sonorités biennoises et bilingues. Preuve en est le spectacle d'ouverture intitulé "Eins, zwei, drei", une tragicomédie de Martin Zimmermann. Un spectacle qui mêle le mime, la danse et le cirque.
Sylvie Lambelet/olhor/ats