"C'est le coeur lourd que nous publions nous-même la nouvelle. La décision a été extrêmement difficile à prendre. Pour l'heure, nous ne pouvons qu'adresser un énorme merci à tous ceux qui nous ont soutenu, les entreprises partenaires et bien sûr, en particulier, à notre public fidèle et à nos visiteurs."
Nock a pris la décision en raison des déficits, de la concurrence et de la difficulté à trouver des lieux pour planter le chapiteau.
La nostalgie, le professionnalisme et la passion ne suffisent plus, ont indiqué les familles Nock vendredi à Oeschgen (AG). Dans la situation actuelle, il n'est plus possible d'assurer les standards habituels de qualité pour les spectacles.
Malgré un autofinancement important, les déficits s'accumulent. Les places au centre des villes et des villages qui pourraient accueillir le chapiteau sont toujours plus rares et les prix de location sont toujours plus élevés.
"Tout juste toléré"
Alors que dans le passé les communes se réjouissaient de la venue du cirque, aujourd'hui on a l'impression d'être tout juste toléré, soulignent les familles Nock. Les réglementations toujours plus sévères sur la détention d'animaux ne facilitent pas les choses.
Les fortes chaleurs en été ont aussi contribué aux mauvais résultats financiers. Personne ne veut s'asseoir sous une tente par des températures aussi élevées.
ats/pym