L'Union des théâtres suisses (UTS), l'Association Suisse des Techniciens de Théâtre et de Spectacle (svtb-astt) et l'Association Suisse des Orchestres Professionnels (orchester.ch), sont à l'origine de ce concept présenté vendredi. Ces règles de protection sont mises à disposition de l'ensemble de la branche.
Le Conseil fédéral a prévu la réouverture des théâtres, cinémas et casinos le 8 juin. Une décision définitive est attendue le 27 mai. Le concept se veut modulable, chaque institution, qu'il s'agisse d'un organisateur de concert, de théâtre ou autre pouvant adapter les conseils à ses besoins. Il est également adaptable à l'évolution de l'épidémie, indiquent les trois organisations dans leur communiqué.
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Pas de port obligatoire du masque
Pour élaborer ce concept, elles ont mis sur pied un groupe spécialisé qui a travaillé avec des spécialistes et des médecins du travail. Toutes les situations ont été imaginées, de la formation d’aérosols et de gouttelettes lorsque l’on joue de la musique, chante ou parle, à la position du simple spectateur dans la salle.
Pour autant que la règle de distanciation sociale soit respectée, le public ne devrait pas être obligé de porter un masque. Des masques doivent toutefois être mis à sa disposition. La responsabilité individuelle prévaut, indique le rapport détaillé. Tout rassemblement devant le lieu du spectacle, devant la billetterie ou dans le foyer du théâtre par exemple doit être évité.
Taux d'occupation à définir
Dans une salle fermée, l'occupation des sièges peut fortement varier en fonction des mesures choisies. Si on devait se tenir aux deux mètres de distance prescrits par l'OFSP, les sièges ne seraient occupés qu'à 25%.
Mais comme dans les salles de spectacle, les gens sont assis tout du long à la même place, regardent dans la même direction et ne parlent pas trop entre eux, la distance de précaution peut être réduite à moins de deux mètres. On peut alors imaginer une capacité de 70% sans obligation absolue de porter un masque. Mais avec une obligation du masque, la salle pourrait être remplie complètement.
Aux institutions d'adapter le concept
Chaque institution doit s’assurer que ces mesures de protection générales sont connues. Toutes doivent donc adopter des mesures techniques et organisationnelles en conséquence.
S’il n’est pas possible de se conformer en tout temps aux prescriptions et aux règles générales d’hygiène de la Confédération, des mesures supplémentaires sont proposées afin d’assurer quand même la plus grande sécurité possible.
ats/kkub