Des recherches de fonds ont été effectuées, mais la récolte s'est avérée très insuffisante, a expliqué la société Cirque Starlight dans un communiqué. C'est dans ces conditions que la décision a été prise de renoncer à maintenir la pérennité de l'entreprise.
L'entreprise précise que les billets déjà vendus seront remboursés. Les dons reçus à travers le parrainage du cirque seront aussi rétrocédés.
Déception et fierté
Créé en 1987 par la quatrième génération de la dynastie Gasser, le cirque Starlight avait été vendu l'an dernier à l'artiste fribourgeois Renaud Monthoux.
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La famille jurassienne conservera son école de cirque et son cirque de Noël. Mais face à cette page qui se tourne, la déception est grande: "C'est dommage. Nous avions misé sur Monsieur Monthoux, nous étions confiants et nous le trouvions brillant pour ses idées. Nous admirions sa passion et son engouement", déplore Jocelyne Gasser jeudi dans le 12h30 de la RTS.
L'ancienne directrice du cirque admet que le milieu "a toujours été compliqué" en raison de l'itinérance coûteuse. "Mais nous sommes fiers que Starlight ait pris autant de place sur le marché. Starlight est connu et notre rêve s'est réalisé", conclut Jocelyne Gasser.
Un cirque avant-gardiste
Le cirque, qui passe ses quartiers d'hiver à Porrentruy, consacrait deux mois à la création et trois mois à la tournée. Au début des années 2000, il était passé du cirque dit traditionnel à une version plus contemporaine, voire avant-gardiste, sans animaux.
Starlight offrait des spectacles qui conjuguaient arts du cirque, poésie et musique et réunissait des artistes réputés et des jeunes talents.
Il accueillait en moyenne 50'000 personnes par saison.
iar aves ats