Le Zurichois de 42 ans, juriste de formation et mélomane, a un profil de globe trotter. De 27 à 30 ans, il dirige le planning et le casting de l’Opéra de Finlande avant de revenir en Suisse à la tête de l’Opéra de Berne puis l'Opéra des Flandres à 34 ans.
Une parcours impressionnant
Un parcours impressionnant pour un homme de 42 ans, après un doctorat en droit à l'Université de Zürich, il a roulé sa bosse à Pékin, Helsinki, Berne. Depuis 9 ans il dirige l'Opéra de Flandres,une maison reconnue internationalement par les plus grands magazines spécialisés.
Il a été choisi pour son expérience et son réseau également. Il a pu montrer à Anvers et Gand qu'il était capable de repérer des jeunes talents et d'attirer des vedettes grâce à ses projets artistiques. Des projets plutôt décoiffants: des mises en scène audacieuses, voire trash, parce que Aviel Cahn aime déranger.
Une vision engagée
Il défend aussi un théâtre engagé et malgré cette vision très contemporaine de l'opéra, le succès est au rendez-vous: la fréquentation de l'Opéra de Flandres a augmenté et l'âge moyen des spectateurs a baissé.
C'est donc un joli coup de frais qui attend le Grand Théâtre de Genève, même si certains s'en inquiètent déjà. Un joli coup tout court. Au début de l'année, la presse le voyait à la tête l'opéra de Zürich. C'est Genève finalement qui a réussi à le recruter.
Sylvie Lambelet/mcc