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Fiscalité: Hans-Rudolf Merz reste ferme

La photo de famille des cinq ministres des Finances germanophones.
La photo de famille des cinq ministres des Finances germanophones.
Le conseiller fédéral Hans-Rudolf Merz a réaffirmé dimanche son refus de l'échange automatique d'informations lors de la rencontre des ministres germanophones des Finances au Luxembourg. Le ministre a profité des discussions pour y expliquer la position suisse.

Le Département fédéral des finances a indiqué que le grand
argentier suisse a exposé les positions suisses dans des questions
fiscales et financières. Et ce alors que les Suisses ont fait
savoir dans un sondage paru dimanche
qu'ils refusaient d'abolir le secret bancaire malgré les critiques
et pressions de l'étranger.



Face à ses homologues allemand, autrichien, luxembourgeois et
liechtensteinois, Hans-Rudolf Merz a souligné trois points. Il a
exclu, tout comme l'ont fait l'Autriche et le Luxembourg, tout
changement menant à un échange automatique d'informations. Le
ministre des Finances a ensuite signalé que la Suisse était prête à
discuter avec l'Union européenne d'un développement de la fiscalité
de l'épargne. Il a enfin indiqué que la Suisse voulait parachever
l'accord de double imposition avec l'Allemagne.

"Dans un cadre amical"

Les cinq ministres des Finances ont traité lors de cette
rencontre informelle de coopération internationale et de thèmes
liés à la finance. Aucune source proche du dossier a pu confirmer
que la question des données bancaires volées qui oppose la Suisse à
l'Allemagne avait été abordée au château de Senninger.



"Les positions ont été clairement exposées dans un cadre amical",
a déclaré Max Hohenberg, porte-parole du ministre des Finances du
Liechtenstein Klaus Tschütscher. Il s'agit selon lui d'un signal en
vue d'un dialogue, d'un pas dans la bonne direction.



Harald Waiglein, porte-parole du grand argentier autrichien Josef
Pröll, avait déclaré en marge de la rencontre que le climat régnant
entre les pays germanophones n'était pas au mieux. Peer Steinbrück,
le prédécesseur de Wolfgang Schäuble au poste de Ministre des
finances allemand, avait plusieurs fois adressé des piques à la
Suisse et à l'Autriche.



ats/boi

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