Cette décision a été prise pour des raisons de sécurité
publique. La propriétaire du chien avait été avertie qu'en cas de
maintien de son recours, les mesures prises à l'encontre de son
animal pourraient être aggravées.
Un pitbull avait blessé un bébé à l'oeil le 9 décembre dernier à
Préverenges. La propriétaire n'avait pas d'autorisation pour
détenir un tel animal, potentiellement dangereux selon les
dispositions légales. Il n'avait pas été annoncé et sa propriétaire
n'avait pas suivi les cours obligatoires pour sa détention.
L'affaire avait suscité de vives polémiques. Certains défenseurs
des molosses avaient notamment violemment critiqué la famille du
bébé blessé.
Le 18 décembre, après évaluation du pitbull, le vétérinaire
cantonal décidait que le chien, alors sous séquestre, ne serait pas
rendu à sa propriétaire mais pourrait être replacé sous conditions
strictes auprès d'un détenteur agréé par le vétérinaire cantonal.
Quant à la proprétaire, elle a été interdite de détention d'un
chien potentiellement dangereux pour une durée indéterminée.
Le 15 janvier 2010, la propriétaire déposait un recours contre
cette décision. Elle demandait la levée du séquestre et le
replacement du chien chez elle. Elle s'engageait en échange à
suivre des cours de cynologie.
30 jours pour recourir
Le vétérinaire cantonal a malgré tout confirmé sa décision au
mois de mars. La procédure étant close, Jacqueline de Quattro, en
tant qu'autorité de recours, avertissait l'avocat de la
propriétaire, Maître Jacques Barrillon, qu'elle se réservait la
possibilité de faire euthanasier le chien, conformément à la loi
sur la police des chiens, si le recours n'était pas retiré.
L'euthanasie a donc été décidée pour raison de sécurité publique.
La propriétaire de Baxter a maintenant 30 jours pour recourir
contre cette décision auprès de la Cour de droit administratif et
public du Tribunal cantonal.
RSR/au