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GE: premier bilan de l'opération "Figaro" de la police

Avec l'opération "Figaro", les arrestations ont augmenté de 10%.
La police genevoise a contrôlé plus de 300 personnes.
Depuis le lancement la semaine passée de l'opération "Figaro", qui vise a accroître la présence policière dans le centre-ville, la police genevoise a mené plus 300 contrôles de personnes et 35 individus ont été arrêtés, principalement pour vol et trafic de drogue.

"Nous avons passé plus de 1200 heures dans le secteur", a
déclaré lundi le porte-parole des forces de l'ordre Eric Grandjean,
tirant un premier bilan de l'opération "Figaro". L'idée de
l'opération Figaro, qui durera jusqu'en décembre, est de reprendre
le terrain cédé à la délinquance, a résumé Eric Grandjean.



Le dispositif se concentre pour l'instant sur quatre quartiers
dont la vie est malmenée par la petite criminalité, à savoir les
Pâquis, les Eaux-Vives, Rive et les alentours de la gare de
Cornavin.

Patrouille augmentées

Grâce à une coordination de ses moyens différente, la police a
pu augmenter ses patrouilles dans la rue. Les forces de l'ordre
obtiennent en outre l'aide de la police municipale et parfois de la
police de sécurité internationale (PSI).



La police genevoise, qui procède à une analyse quotidienne de la
situation, est prête à suivre rapidement les délinquants si ceux-ci
migrent dans d'autres secteurs pour être plus tranquilles.



La présence policière plus importante, notamment à pied, vise à
rassurer les habitants, les commerçants et les touristes du
centre-ville. Le but est que le sentiment d'insécurité ne se
manifeste plus chez le citoyen, mais chez les délinquants, a fait
savoir Eric Grandjean.



ats/cab

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Commerçants et hôteliers satisfaits

"Nous sommes contents de voir le dossier de la sécurité être pris à bras le corps" par la nouvelle conseillère d'Etat chargée de la police Isabel Rochat, a réagi Paul Muller, président de la Société des hôteliers de Genève (SHG).

Ce dernier se félicite aussi de la volonté affichée par les autorités de lutter contre la mendicité. "Il n'y a plus de campements près de la gare de Cornavin".

Alain Bittar, directeur de la librairie arabe L'Olivier, au coeur des Pâquis, est également satisfait de l'opération. "Nous sommes contents d'avoir été entendus" par les autorités.

Depuis trois ans, habitants et commerçants du quartier mènent en effet campagne pour plus de sécurité dans les rues.

"Des petits prédateurs" ont fait de certains endroits des lieux de non-droit. "Nous espérons que par le biais de la police de proximité, l'Etat de droit reprendra sa place", a noté Alain Bittar.

Depuis le lancement de "Figaro", une nette amélioration a été observée pendant la journée. La nuit demeure plus problématique.