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Espagne, Maroc et Turquie subissent les cendres

Le nuage fait de nouveaux malheureux dans les aéroports.
Le nuage fait de nouveaux malheureux dans les aéroports.
Le nuage de cendres provenant du volcan islandais Eyjafjöll a de nouveau entraîné des perturbations dans le trafic aérien mardi au Maroc, en Espagne et en Turquie. Sept aéroports sont fermés en Espagne et cinq au Maroc, alors que la Turquie connaît de gros retards. Lundi, tous les tarmacs européens avaient pu rouvrir.

Cinq aéroports marocains -Casablanca, Rabat-Salé, Tanger,
Tétouan et Essaouira- ont été fermés dans l'après-midi pour
"garantir un niveau de sécurité maximum pour les passagers", a
précisé l'Aviation civile marocaine.

Une première pour le Maroc

Les aéroports du pays n'avaient pas été affectés le mois dernier
lorsque l'éruption volcanique en Islande, le 14 avril, avait
entraîné une suspension d'au moins cinq jours du trafic aérien en
Europe.



Le nuage de cendres volcaniques a également eu des répercussions
en Espagne, mardi, entraînant la fermeture des aéroports dans les
îles Canaries de Tenerife, Palma et Gomera. Des dizaines de vols
touristiques ont été affectés. En Espagne, les aéroports de Séville
et de Jerez dans le sud et de Badajoz dans l'est ont également
fermé.

Retards en Espagne et en Turquie

Le pays a aussi maintenu des
restrictions pour les vols à une altitude comprise entre 20'000
pieds (environ 6000m) et 35'000 pieds (environ 10'600m), affectant
principalement les vols transatlantiques en provenance ou en
direction d'autres pays européens. Jusqu'à 20 aéroports espagnols,
dont la plate-forme internationale de Barcelone, avaient dû fermer
ce week-end en raison du nuage volcanique.



En Turquie, des vols ont été suspendus pendant plusieurs heures
mardi après-midi pour la même raison dans la Thrace, une région à
l'ouest d'Istanbul et le détroit des Dardanelles au sud-ouest de la
ville. Deux aéroports d'Istanbul sont restés ouverts, mais des vols
internationaux en provenance d'Europe devaient être affectés par
cette suspension.

Le nuage se disperse ailleurs

Ailleurs, les cendres volcaniques au milieu de l'Atlantique
Nord, qui avaient causé de sévères suspensions de vols au cours du
week-end- se dispersaient, réduisant les retards et la nécessité de
dérouter des vols transatlantiques, selon Eurocontrol, l'agence de
contrôle du trafic aérien.



Environ 29'000 vols étaient assurés mardi en Europe, soit un
trafic quasi normal pour cette période de l'année, d'après
Eurocontrol. Tant que l'éruption volcanique se poursuivra dans le
sud de l'Islande, le trafic aérien en Europe sera fortement affecté
par la façon dont les vents charrient les cendres, préviennent les
météorologues.

La Suisse épargnée pour l'heure

Selon MétéoSuisse, le nuage se dirige du sud-ouest vers la
Suisse. La concentration en particules fines est toutefois beaucoup
moins importante qu'en avril dernier. Les pluies annoncées pour
mardi devraient nettoyer l'atmosphère, a précisé Marco Stoll, de
MétéoSuisse. L'Office fédéral de l'aviation civile (OFAC) continue
de suivre attentivement la situation.



A Genève, les responsables de l'aéroport ont indiqué mardi matin
que le trafic était normal. Ils conseillent toutefois aux voyageurs
de se renseigner sur l'état des vols en consultant le site internet
de l'aéroport (www.gva.ch).



agences/cer

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