Swisscom lance l'UMTS pour les hommes d'affaires

Dans un premier temps, l'opérateur estime que cette offre ne
sera utilisée que par les hommes d'affaires étrangers qui utilisent
déjà un téléphone UMTS dans leur pays. Pour les particuliers
suisses, la nouvelle technique n'est pas encore attrayante, a dit
le porte-parole de Swisscom Sepp Huber.



Les téléphones UMTS actuels sont encore jugés peu intéressants,
a-t-il relevé. Nous voulons attendre la prochaine génération, qui
devrait être disponible d'ici Noël. Les clients commerciaux
devraient par contre pouvoir profiter du réseau de téléphonie
mobile de troisième génération dès l'été.



Le géant bleu entend lancer sur le marché à fin août une carte
pour ordinateurs portables, qui permet de se connecter à Internet
en utilisant toutes les techniques de communications sans fil:
GPRS, réseaux locaux sans fil (Wi-Fi) et UMTS. Cette carte
utilisera, selon où se trouve l'utilisateur, le canal le plus
rapide disponible.

80% de la population couverte

Des trois, le Wi-Fi est la technique de transmission la plus
rapide, mais elle n'est disponible que dans certains lieux publics.
Vient ensuite l'UMTS, qui est plus de dix fois plus lent, mais
offre une couverture plus large. Swisscom couvre 77% de la
population avec son réseau de troisième génération, et veut porter
cette proportion à 83% d'ici la fin de l'année.



Quant à la technologie la plus répandue, le GPRS, est elle dix
fois plus lente que l'UMTS. L'offre s'adresse aux clients de
Swisscom Mobile. Pour son nouveau service, Swisscom a prévu une
facturation en fonction du volume de données transmises, et non du
canal utilisé.



La nouvelle carte a été développée par une société belge pour le
compte de Swisscom. Le géant bleu cherche maintenant à vendre ce
système à d'autres opérateurs, a dit M. Huber. L'UMTS est une
question d'investissements lourds. Swisscom, qui compte un millier
d'antennes, a investi plusieurs centaines de millions de francs
dans cette nouvelle génération.

Concurrents en retard

Les concurrents ont pris du retard. Orange ne dispose pour
l'heure que de 50 antennes. L'opérateur a toutefois des permis de
construire pour un millier d'antennes et estime qu'il pourra
couvrir 50% de la population d'ici la fin de l'année, a indiqué sa
porte-parole Marie-Claude Debons. Plus d'informations sur le
lancement seront données en cours d'année.



Du côté de Sunrise, un porte-parole n'a pas voulu donner de
calendrier. La filiale de l'opérateur danois TDC entend cependant
respecter l'obligation de couvrir 50% de la population à la fin de
l'année. Cette couverture correspond à un réseau de 150 à 300
antennes.



tsr.ch avec les agences