Le parti, qui dispose déjà de trois élus au Conseil national et de deux au Conseil des Etats, souhaite pouvoir constituer un groupe sous la Coupole.
Devant les délégués Vert'libéraux réunis samedi à Bâle, le président de la formation Martin Bäumle s'est dit confiant d'y parvenir. Selon lui, le parti peut conquérir entre trois et quatre sièges dans le canton de Zurich et entre un et deux dans celui de Berne.
Des chances de décrocher un mandat existent également dans les cantons de Vaud, Aarau et Bâle-Ville, selon le conseiller national zurichois.
Commentaires sur le franc fort
Dans son discours, le président des Vert'libéraux a par ailleurs vertement critiqué devant les délégués de son parti l'activisme politique pour lutter contre le franc fort. Le paquet devisé à 2 milliards de francs par lequel le Conseil fédéral entend soutenir l'économie est impensable et insoutenable, a déclaré Martin Bäumle.
Il s'est dit en particulier horrifié à l'idée que ces mesures aient été élaborées par un ministre de l'économie libéral-radical. "C'est une approche totalement fausse", a martelé le conseiller national. Pour lui, il est totalement hors de question de subventionner certaines branches et pas d'autres.
La BNS aurait dû intervenir
La politique ferait mieux de renforcer la commission de la concurrence et la surveillance des prix. Autre idée à suivre, selon Martin Bäumle, celle d'exempter d'impôts la recherche et le développement. Le président des Vert'libéraux préfère en particulier miser sur la Banque nationale (BNS), qui doit pouvoir continuer à faire son travail de manière indépendante, sans influence politique pour ne pas nuire à l'économie politique. La banque centrale a déjà aidé le pays à traverser quelques crises, a affirmé Martin Bäumle.
Malgré les discussions actuelles sur le franc fort, les Vert'libéraux ne doivent pas modifier leur stratégie en vue des élections fédérales d'octobre, selon leur président. Car même si la catastrophe de Fukushima n'est plus évoquée, la question d'une sortie du nucléaire sera à nouveau débattue cet automne au Parlement.
ats/mej